Dimanche du diaconat mondial – 21 mars 2021

ESPOIR & SOLIDARITE

La pandémie

Tout le monde sait que le coronavirus fait des dégâts partout dans le monde sans épargner aucun pays ni personne. Le pauvre et le riche ne savent pas où se cacher. Il n’y a aucun médicament si ce n’est le respect absolu des mesures sanitaires (bien se laver les mains, porter le masque, utiliser le gèle et respecter la distance de 1m50). C’est ici que l’on se rend compte de l’importance de l’eau propre, denrée rare dans certains pays pauvres, et encore difficile à trouver dans le Rwanda montagneux.

Le virus au Rwanda

Le virus a été détecté pour la première fois au Rwanda au mois de mars 2020. Quand les cas se sont multipliés, le gouvernement rwandais a pris des mesures très strictes pour éviter sa propagation. Le premier confinement a été décidé le 15 mars 2020. La deuxième vague est plus sévère (le reconfinement toujours en cours depuis le 18 janvier 2021).

Impact sur les Églises

Les mesures prises  ont entraîné la fermeture de tous les lieux de culte. Beaucoup restent fermés depuis le 15 mars à ce jour. L’Eglise presbytérienne au Rwanda (EPR), partenaire historique privilégiée de l’EPUB, souffre énormément de cette situation. Seulement 62 sur 218 paroisses de l’EPR  ont eu l’autorisation de réouverture quand le premier confinement a été levé en juin 2020. Un grand nombre est resté avec les portes fermées à cause de manque de moyens de répondre aux mesures  sanitaires. Aucun lieu de culte n’a la chance de réouverture sans répondre à toutes les mesures sanitaires. Chaque paroisse doit être en possession d’un thermos flash digital (onéreux pour la plupart). Ces exigences sanitaires frappent durement encore les paroisses protestantes qui ont souvent des bâtiments (temples,…) très modestes sans eau ni électricité, ni locaux avec pavement ni carrelage, etc. Les temples sans pavement sont considérés comme inacceptables à cause de la poussière à l’intérieur dans le contrôle de la pandémie.

Depuis le 21 février les lieux de culte sont autorisés à rouvrir, mais avec maximum 30 % des participants habituels.

Conséquences

Les conséquences sur la vie de l’EPR, de ses pasteurs, de ses employés et de ses membres sont énormes. Le pasteur est encore polyvalent dans presque tous les domaines (prédicateur, enseignant, accompagnateur, écoutant, agent de développement socio-économique, maçon, etc.,), son absence crée un vide terrible dans le tissu social rwandais. Le gouvernement rwandais n’intervient pas dans le financement des églises, contrairement à ce qui se fait en Belgique. Aucun moyen de financement n’est possible sans offrandes ni dons mensuels des fidèles à part le soutien des partenaires européens. La situation est grave pour les pasteurs et employés (surtout dans les paroisses rurales où les moyens de réseaux sociaux sont inexistants) et pour le fonctionnement de l’EPR depuis le mois de mars 2020 sans oublier la population en général surtout dans des villes. Heureusement que les milieux ruraux et les compagnes sont moins touchés car les activités agricoles continuent. Le petit nombre de paroisses qui avaient obtenu l’autorisation de réouverture  a été obligé de refermer depuis le 18 janvier à cause de la deuxième vague (en cours) entraînant des morts plus que la première. La chance de réouverture est mince pour le plus  grand nombre de paroisses de l’EPR à cause de manque de moyens pour répondre aux exigences sanitaires. La situation nécessite la conjugaison des forces solidaires aussi bien interne au Rwanda qu’externe auprès des amis de l’EPR.

Appel à la solidarité

Toutes les paroisses concernées déploient leurs efforts pour répondre aux mesures sanitaires (construction des salles pavées, sanitaires, carrelage, etc.). ex : construction d’une salle avec installation de robinets annexée au temple (image ci-dessous).

Le gros problème est le manque de l’eau dans les locaux de la paroisse. La grande distance entre la paroisse et la source naturelle ne facilite pas le captage d’eau. La construction des citernes pour recueillir l’eau des pluies est le seul moyen possible mais onéreux dans la situation actuelle de confinement. Il est impossible de collecter de l’argent sans rassembler les paroissiens. La plupart des paroisses sont prises en otage. Il est impossible de sortir de cette situation sans rassemblent des fidèles à travers la reprise des cultes.

Le modèle d’une citerne (ci-dessous) de recours pour les paroisses n’ayant pas les possibilités de captage d’eau de source naturelle. Une citerne coûte 380.000-400.000frw (380-400 euros). Les tuyaux et accessoires de raccordement reviennent à 150.000frw (150 euros). Le  grand nombre des fidèles fait que les autorités exigent l’installation de deux citernes annexées au temple. Il faut mille euros pour qu’une paroisse puisse s’équiper et recueillir l’eau de pluie en suffisance de manière agréée par les autorités de contrôle sanitaire.

 

La Coordination Eglise & Monde a décidé d’attribuer les collectes et dons du dimanche de diaconat mondial du 21 mars à l’EPR afin d’aider ces lieux de cultes fermés à faire des travaux pour répondre aux exigences sanitaires. Elle fait appel à votre solidarité même si elle est consciente que le confinement est aussi  en vigueur en  Belgique. Cette pandémie ne doit jamais faire oublier l’esprit et les actions solidaires malgré la situation difficile des uns et des autres. Merci d’encourager vos paroissiens et les particuliers à faire des gestes pour nos frères et sœurs du Rwanda.

Les dons et montants récoltés peuvent être versés sur le compte de solidarité protestante pour bénéficier  d’une attestation fiscale Covid-19 : BE37 0680 6690 1028 avec la communication « dimanche de diaconat mondial 2021 ».

 

Que  chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. II Corinthiens 9 : 7.

 

La Coordination Eglise & Monde et l’EPR  vous remercient d’avance.

Coordinateurs : Eric Jehin & Arjan Knop

arrow