François Choquet devient aumônier du CPAmougies

Bonjour ! Je suis François Choquet et, depuis le début de l’année, j’ai le plaisir d’être l’aumônier du Centre Protestant d’Amougies.

Je me présente : Breton de naissance, je vis à Bruxelles depuis 2014. J’ai d’abord travaillé au service de l’Église Protestante de Bruxelles-Musée et au service communication de l’Église Protestante Unie de Belgique, puis comme aumônier des étudiant∙es pour Bruxelles et le Brabant francophone. Consacré pasteur l’an dernier, je dessers actuellement la paroisse de Jemappes, dans le grand Mons. Marié, je suis le papa d’un garçon de 9 ans.

On m’a demandé d’expliquer comment je voyais mon rôle au service du CPA. Avant tout, je suis pasteur et donc c’est de ce qui fait le cœur de mon ministère que j’ai envie de parler : comment la Bible résonne avec la vie des hommes et des femmes de ce monde. Lors de l’AG du Centre, j’ai lu dans la Bible un passage de la Genèse (chapitre 41, versets 50 à 52). Dans ce passage, on apprend que le patriarche Joseph a deux fils avec Asnath, une femme qui n’appartient pas au peuple hébreu comme son mari. Et les deux fils vont recevoir un nom riche de sens : Manassé et Efraïm.

Quel rapport avec le Centre ? Quel rapport avec tous ceux, toutes celles qui l’ont servi, porté ? Joseph (comme le CPA !) a vécu de multiples péripéties, il a relevé des défis, surmonté des épreuves et savouré des réussites. Il a des raisons d’en vouloir à ses frères, et d’autres raisons d’exprimer de la gratitude. il a parfois été mieux traité par ceux qui n’appartiennent pas à son sang que par sa propre famille. Alors comment envisager l’avenir pour porter du fruit ?

On trouve une piste de réponse dans les prénoms donnés aux fils de Joseph.

  • Le nom « Manassé » signifie en hébreu « oubli », car pour avancer il faut pouvoir oublier les épreuves. Pas les perdre de mémoire, mais les remettre à leur juste place : le passé.
  • Le nom « Éfraïm » signifie « fruit, fructification, fécondité », car pour avancer, il faut aussi pourvoir reconnaître ce qu’on a reçu, ce qui a été beau et bon, les cadeaux ou les bénédictions.

 

Alors, en route !

Amitiés,

François Choquet.

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