Jubilée : les 100 ans de l’église protestante d’Ypres

L’histoire commence en 1924. Un groupe de méthodistes américains s’est installé à Ypres depuis plusieurs années, ou plutôt dans ce qui reste d’« Ypres » après la Grande Guerre. Ils aident à la reconstruction de la ville, ce dont nous leur sommes très reconnaissants.

Mais les méthodistes ne seraient pas des méthodistes s’ils n’avaient pas également évangélisé. C’est de leur zèle qu’est née l’Église protestante d’Ypres, d’abord connue sous le nom d’« Église évangélique méthodiste ».

100 ans plus tard, nous nous réunissions pour commémorer cette fondation.

Nous avons emprunté la machine du professeur Barabas pour remonter un siècle en arrière, à l’époque où notre église prenait forme dans le Foyer Américain, une caserne située à l’angle de la rue de Lille et de la rue Sainte-Elisabeth. Après un passage par l’avenue Foch, l’église a trouvé refuge en 1948 dans une ancienne menuiserie, à l’arrière de notre bâtiment actuel, là où se trouve aujourd’hui le jardin.

Nous avons essayé de préparer un culte ‘anno 1924’ comme une reconstitution historique, mais comme nous ne sommes pas des historiens et encore moins des acteurs professionnels, nous avons eu une certaine indulgence pour nos maladresses. Nous avons utilisé le beamer par facilité, mais nous avons récupéré authentique un harmonium de l’église d’Alost, nous avons utilisé une Bible de 1910, ainsi qu’un vieux recueil de cantiques de Johannes de Heer, et notre tenues était également historiques.

Le pasteur Chris Bultinck a cherché et trouvé un culte comme celui de 1924, et c’est ainsi que nous avons assisté à une cérémonie, parfois drôle, chacun dans son rôle, pour le plus grand honneur et la plus grande gloire de notre Seigneur unique.

 

C’était l’occasion d’accueillir du monde dans notre église, venus de près ou de loin : des amis personnels, des membres du district des deux-Flandres, des fidèles des églises anglicane, évangélique et catholique romaine, tout le monde étant le bienvenu.

Après le culte, nous avions prévu de discuter autour d’un thé et d’une collation, ce qui nous permis d’exprimer toute notre gratitude que tout se soit si bien passé.

 

Article transmis par Nele Lemaire

Paroisse d’Ypres

 

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