Maximin Tapoko est consacré à Dinant-Morville

La paroisse de Dinant-Morville regroupe 4 communes. un territoire aussi vaste consitue forcément un gros défi, en aprticulier lrosqu’il s’agit de relancer les activités après la fin du confinement. Maximin Tapoko l’a accepté en devenant pasteur. Il est consacré le dimanche 17 octobre. 

 

Quand et comment vous êtes-vous senti appelé au ministère ?

Issu d’une famille chrétienne, j’ai été très tôt conduit à l’Eglise et notamment à l’école du dimanche où je me suis exercé à différentes activités. Par la suite je suis devenu moniteur et c’est en encadrant les plus petits tous les dimanches, qu’est née ma vocation. Mais, c’est en 2001 que j’ai commencé à me poser des questions et à ressentir véritablement l’appel du Seigneur. C’était un jour à la maison familiale au Cameroun, je faisais les études de droit à cette époque, et je me suis entendu dire et « si tu devenais pasteur » ?

Il y a aussi eu plusieurs interventions des anciens et de ma tante en 1987, puis en 1999 et plus tard en 2007, pour m’encourager à me former en théologie.

J’ai toujours ressenti au fond de moi l’appel du Seigneur ; et porté finalement par cette parole du prophète Esaïe 6,8 :« Me voici, envoie moi ! », je n’ai pas hésité à reprendre les études afin de me former et répondre à l’appel du Seigneur.

 

Qu’est-ce qui vous a conduit dans votre paroisse ?

Avant d’être élu pasteur à Morville-Dinant, j’y ai effectué mon deuxième proposanat. Au cours de ce proposanat, marqué par le confinement et l’expérience du travail à distance, j’ai constaté qu’il y avait beaucoup à faire dans cette communauté et notamment un réel besoin de grandir et de continuer à louer le Seigneur.

Par ailleurs, la communauté de Morville-Dinant m’avait offert un accueil chaleureux, et le peu de temps le retour du présentiel, elle m’avait témoigné son désir de cheminer avec moi.

 

Avez-vous déjà construit de nouvelles activités ?

A mon arrivée, il y avait un culte à Morville le samedi et à Dinant le dimanche. Nous avions commencé  l’école du dimanche et les activités du groupe des jeunes à Dinant et encadrions avec l’aide d’une monitrice 8 enfants et 6 Jeunes.

Avec le confinement nous avons arrêté l’école du dimanche qui reprendra après la consécration et l’installation. Le groupe de Jeunes quant à lui organise ses réunions une fois par mois. Il a cocélébré le culte de la rentrée, le 12 septembre dernier.

Par ailleurs, quelques jours avant le second confinement, nous avions créé un groupe WhatsApp pour relancer les séances de méditation et de prière tous les jeudis. Nous avions aussi initié une séance de prière en présentiel à Morville les samedis avant le culte. Il faut aussi relever les échanges avec le Doyen de Dinant et de Florennes pour un travail en synergie avec nos frères de l’Église catholique.

 

Quels sont les défis de la paroisse ?

Le premier défi à Morville-Dinant est la formation du peuple de Dieu et sa plus grande implication dans la vie et l’administration de la paroisse.

L’autre défi est l’évangélisation non seulement à Morville, qui est un village fortement catholique, mais aussi à Dinant.

Bien plus, nous avons un temple à Morville, mais à Dinant, nous faisons le culte dans l’église catholique de Leffe ; pourquoi ne pas oser développer une stratégie pour que dans un avenir à moyen ou à long terme, Dinant ait son lieu de culte en propre : une véritable vitrine du protestantisme à Dinant.

Avec le covid qui continue à être au centre des préoccupations de quelques fidèles, un autre défi est la relance en présentiel de l’étude biblique et des réunions de prière. Relancer aussi les activités de l’école du dimanche et structurer le groupe des jeunes reste et demeure une nécessité pour préparer et assurer la relève. Finalement organiser les activités communes pour les deux lieux de cultes est aussi une préoccupation qui ne devrait pas être négligée.

 

Maximin Tapoko

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