Veganuary

Notre journal quotidien est une source infinie d’informations, évidemment, mais aussi d’étonnements divers.

J’ai découvert, il y a un jour ou deux, une nouvelle mode, lancée par je ne sais qui (j’ai déjà oublié !) et un nouveau mot, composé de « vegan » et « january » : « veganuary » Le principe est le suivant : pendant le mois de janvier, vous vous abstenez de consommer tout aliment de provenance animale : œufs, fromages, lait, viandes, poissons, beurre… et si vous êtes vraiment en accord avec cette manière de consommer, vous mettez vos pulls en laine au rancard ou vous les refilez à quelqu’un de moins regardant que vous, qui appréciera le cadeau à sa juste valeur, en ces temps d’économies de chauffage.

Je n’y peux rien, mais quand je vois le mot « vegan », je fuis et l’idée de manger de la fausse viande, des faux machins et des faux trucs, me donne des boutons.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas modérer sa consommation de produits d’origine animale, pour le bien de la planète et pour son bien propre.

Il faut raison garder.

Voilà pour janvier.

 

Et en février ?

Ben, c’est le mois sans alcool. Tout le monde sait ça maintenant. Même les grandes surfaces, qui en profitent pour vous fourguer des crasses sucrées à prix réduits. Assaut sur les sodas et autres nectars sans alcool.

Demandez aux diététicien.nes ce qu’ils en pensent. Ils vont vous aiguiller, avec persuasion et douceur vers la redécouverte de l’eau et de ses bienfaits.

Et pourtant… Jésus, c’est bien l’eau qu’il a changée en vin et pas le contraire, non ?

Trêve de plaisanterie, là n’est pas mon propos. Profitez de ce mois (court heureusement, diront certains) pour vous désintoxiquer et vous hydrater sainement.

Et de deux.

 

Bon, en mars, il va falloir se passer de quoi ?

J’ai des craintes, là.

C’est qu’ils ont des idées, les gens, pour nous mettre à toutes les sauces, si j’ose dire. Du moins ceux qui se laissent convaincre et charmer par ces sirènes jamais à court de créativité.

 

Attention ! Ne nous laissons pas convaincre par ceux qui proclament : « sans Dieu toute l’année » !

Ils trouvent toutes sortes de bonnes raisons pour s’en tenir éloignés et essayer de nous dégoûter : la marche du monde, l’existence du mal, les découvertes de la science et, en tant que Dieu, son manque de visibilité et d’implication dans les affaires humaines, ses messages peu clairs, les manques de preuves de son existence. Si au moins, comme Jupiter, il foudroyait à gauche et à droite, en redresseur de torts…

Jupiter, ce n’était pas toujours un gars sérieux, alors, il ne faut pas comparer ce qui est incomparable.

 

Mmmm. Maintenant, jamais tentés de faire comme si Dieu n’existait pas ?

Et même si nous croyons qu’Il existe, jamais tentés de vivre sans Lui, à notre mode à nous, selon nos critères à nous, nos jauges, nos idées, nos plans ?

Nous nous égarons parfois si loin de Lui dans notre manière de vivre, de penser…

Et pourtant nous savons bien que ce n’est pas ce qu’Il veut pour nous : « Vois, je mets devant toi la vie et le bien, la mort et le mal…. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité ». (Deut. 30/15, 19)

Oui, choisissons la Vie et  « toutl’anDieu ».

 

Yvette Vanescotte

 

Image : pixabay

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