Rencontre avec Aldijana Duzic, concierge de la Maison du Protestantisme

De toute l’équipe de l’EPUB à la rue Brogniez, Aldijana est la personne qui travaille depuis le plus longtemps. C’est grâce à son travail, qu’elle effectue avec conscience et passion, que les bâtiments sont toujours propres et qu’il y a du café bien chaud pour les réunions. Nos visiteurs ont tous rencontré Aldijana, qui occupe le poste de concierge, dans les couloirs ou les escaliers.

Bonjour Adijana. Première question : comment devient-on concierge ? Est-ce qu’il y a une formation à suivre ?

Personnellement, je n’ai pas suivi de formation. C’est aussi mon premier travail. L’EPUB cherchait une concierge et je suis venue à un entretien.

Comment a-tu découvert ce poste à l’EPUB?

Mes beaux-parents travaillent à l’église protestante de Bruxelles, au Marché aux Grains, depuis 30 ans. C’est là qu’ils ont entendu parler du poste de concierge.

Pour ma part, étant musulmane d’origine bosniaque, je ne connaissais pas l’EPUB. En grandissant en Bosnie, j’avais rencontré des musulmans, des catholiques et des orthodoxes. Je ne savais pas ce que le Protestantisme voulait dire. Mais j’ai pu facilement comprendre de quoi il s’agissait, dans la mesure où j’avais déjà rencontré des Chrétiens. Il y a des ressemblances, en particulier avec le catholicisme. Pour moi, finalement, c’est la Maison de Dieu.

Comment se sont passés tes débuts au travail ?

Au début, c’était vraiment difficile. Le travail en soi n’était pas compliqué pour moi, mais je ne parlais pas encore couramment néerlandais. Bea Baetens, qui était alors secrétaire du président, a eu la patience de m’aider. Quand je faisais une erreur, elle prenait le temps de me montrer la bonne manière de parler.

Pour toi, qu’est-ce qui est important dans ton travail ? Et qu’est-ce que tu apprécies ?

J’aime le ménage, je le fais donc vraiment avec plaisir.

Avant la pandémie, nous avions beaucoup de visiteurs à la Brogniez. Toute cette vie me plaisait beaucoup. Je dois dire que ça me manque.

Je suis attaché à l’humeur des gens, qu’ils soient heureux. Pour moi, c’est vraiment important.

Je travaille ici depuis 10 ans, les collègues et les visiteurs sont chaleureux. Ils viennent me voir spontanément rue Brogniez ou durant les Assemblées synodales et prennent le temps de bavarder.

Et est-ce que le Covid a eu une grosse influence sur ton quotidien à l’EPUB ?

Oui… dans le sens où il y a eu moins de travail et moins de personnes présentes. Au début, nous avons toutes et tous passé quelques mois à la maison. Puis, je suis venue travailler toute seule dans le bâtiment, ce qui n’était pas une expérience agréable.

Pour moi, le fait que tout le monde soit à nouveau présent au travail est vraiment préférable. J’espère que la situation se stabilisera à la normale, même s’il y a des changements qui sont apparus entre temps par rapport à l’organisation avant la pandémie.

Oui, nous l’espérons aussi ! Merci Aldijana pour ta bonne humeur et tes réponses !
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