La Convention belgo-allemande, qui se réunissait du 25 au 28 août 2021 à Altenkirchen (Allemagnee) avait pour thème un “Discours théologiquement responsable sur la préservation de la création”.
La convention avait deuc thèmes centraux, complétés par des exemples pratiques et la présentation de diverses initiatives :
- Une réflexion biblique-exégétique de l’auteur du livre „Théologie verte“ (“Groene Theologie”), le Dr. Trees van Montfoort,
- et un aperçu systématique-théologique des différentes manières de penser la relation entre l’eschatologie (le discours sur les dernières choses) et l’apocalypse (le discours sur la fin du monde) par le Prof. Dr. Georg Plasger, co-éditeur du livre “Apokalyptik und kein Ende ?” (l‘Apocalyptique et pas la fin ?).
Par exemple, la fondatrice de l’initiative “Chrétiens pour l’avenir”, Verena Sanderse d’Aix-la-Chapelle, a appelé à une conversion claire en tant qu’attitude chrétienne.
Être une paroisse durable dans une ville certifiée équitable signifie notamment surmonter l’attitude colonialiste, a déclaré le pasteur Dr Eleonora Hof de la paroisse protestante d’Ypres, en Belgique.
Ulrike Lederer, responsable du développement durable des zones rurales à l’Académie protestante de la jeunesse (LJA) d’Altenkirchen, se concentre sur la formation des ambassadeurs du climat, jeunes et adultes.
“Nous ne pouvons pas parler de l’intégrité de la Création sans parler de la justice”, a souligné le Dr Jean-Gottfried Mutombo, pasteur régional du Bureau pour la mission, l’œcuménisme et la responsabilité partagée des églises membres de l’Église évangélique de Westphalie, en faisant référence à Isaïe 65 comme étant le récit le plus récent de la Création par rapport à Genèse 2:15. Lorsqu’il est dit “cultiver et préserver”, a poursuivi Mutombo, cela signifie avant tout que les êtres humains sont ou devraient être des serviteurs de la Création.
Traditionnellement, nous découvrons ensemble les actions menée par l’Eglise de la région qui accueille la convention. Stefan Turk (Secrétaire du district ecclésiastique d’Altenkirchen) et Petra Stroh, chargée des relations publiques, ont expliqué comment les paroisses du Westerwald perdent de plus en plus de zones forestières en raison du changement climatique et du bostryche (NDLT : insecte qui ravage les forêts d‘épicéa). Elles ont donc entrepris de jeter un nouveau regard sur la cohabitation entre activités humaines et forêts à la lumière de l’ensemble de la Création.
L’Église évangélique de Rhénanie (EkiR), selon le conseiller ecclésiastique régional Markus Schaefer du département de l’œcuménisme du bureau ecclésiastique régional de Düsseldorf, se prépare à redéfinir son identié dans ces nouvelles conditions. En partant du thème “E.K.I.R. 2030 – Nous façonnons le rhénan évangélique pour l’avenir”, il est important de redéfinir ce que signifie le rhénan évangélique dans une société numérisée, pluralisée, en pleine mutation et, après la pandémie, épuisée. “E.K.I.R” pourrait alors signifier : E – évangélique et engagé ; K – kooperativ et sociable ; I – innovant et international ; R – rhénan et résilient.
La conférence de l’année dernière ayant dû être annulée, les participants ont pu se réjouir d’une conférence réussie dans son ensemble, au cours de laquelle les doléances, mais aussi et surtout l’espoir, ont eu leur place. En outre, on leur a montré des moyens pratiques par lesquels l’église peut apporter une contribution chacune à sa place. Ce qui n’a pas pu être abordé dans le laps de temps impartis pour la convention, c’est le rôle et l’image de soi de l’industrie dans ce contexte. Une raison de plus de s’y intéresser dans la vie de tous les jours.
Un service religieux avec communion dans le respect des règles sanitaires a clôturé la conférence de cette année – en espérant vivement la convention de l’année prochaine.
Pasteure Lieve Van den Ameele, membre du groupe préparatoire