A la source : « réjouissez-vous ! »
Une page d’histoire – l’aventure du protestantisme belge
Pour contrer une actualité trop souvent morose, pour fêter le printemps qui arrive et Pâques avec lui, nous voulions un numéro léger et heureux. Nous réfléchissions au sujet adéquat lorsqu’une association catholique nous a contactés pour nous présenter son exposition sur la JOIE (voir le point DIVERS).
Eurêka, voilà un sujet tout trouvé ! La Bible consacre d’ailleurs quelques très beaux versets à la joie, parmi lesquels ceux, galvanisants, de Paul. Parfait !
Attention, cependant, le mot JOIE est polysémique. Le dictionnaire Larousse en propose pas moins de 4 définitions. Trois d’entre elles assimilent la joie à un plaisir – par essence éphémère.
La quatrième évoque, quant à elle, un « État de satisfaction qui se manifeste par de la gaieté, de la bonne humeur – exemple : travailler avec joie ». Voilà qui semble plus sérieux et qui pourrait éventuellement s’inscrire dans la durée.
C’est évidemment un beau programme que cette joie solide, ancrée dans la foi, ancrée en Dieu, comme un avant-goût du paradis sur terre. Est-ce que ça ne vous fait pas un peu peur à vous aussi ? Oui, peur, parce que, face aux difficultés qui ne manquent pas de jalonner toute vie humaine, on peut se demander comment cette joie durable tient le coup. Si on la perd, s’est-on éloigné de Dieu ?
Lorsque Paul invite les Philippiens à la joie, c’est sans doute à un effort sans cesse renouvelé qu’il fait allusion. Comme un athlète qui se prépare aux jeux, le chrétien se préparerait à la joie. Notre chemin vers Dieu – avec ses difficultés, mais aussi avec ses joies éphémères – est peut-être la quête d’une joie profonde qui se construit lentement, qui s’érode parfois et qui est capable de se faire discrète lorsqu’il le faut. Nos rédacteurs ont beaucoup de choses à dire à ce sujet. Nous vous invitons à partir ensemble à la rencontre de la joie.
Jean-Guillaume DeMailly
Chargé de communication EPUB
