Le dialogue œcuménique fait évoluer ceux qui le pratiquent !

Pourtant, toute évolution fait peur car nous sommes tiraillés par des sentiments de deux ordres :

. D’abord nous savons que le statu quo est rassurant et que nous avons tous un grand besoin d’être bien « assurés », confortés, protégés.

Retrouver les choses inchangées, savoir qui on est et affirmer sa particularité, … voilà bien des composantes indispensables à la construction de son identité.

. D’autre part, notre nécessaire soif de changement se traduit par le désir profond de se « dépasser » ou de voir comment vivent les autres, d’être comme d’autres.

Vouloir plus et mieux, changer de look, de têtes, ne pas se contenter de ce qui est ou de ce que l’on a, … voilà bien des composantes indispensables aussi à la construction de notre identité.

Et notre vie est une constante oscillation entre ces deux pôles contradictoires mais combien complémentaires et en tout cas indispensables ! Car rester à tout prix ce que l’on croit être ou se perdre dans l’insatisfaction maladive … ne rend heureux, ni les autres, ni soi-même.

Merci à tous mes frères et sœurs (notamment) catholiques qui m’aident chaque jour à évoluer et à me construire dans la joie du partage et de la découverte.

Quant au défi que représente l’œcuménisme pour nos communautés, je vous laisse une réflexion du théologien catholique Paul Scolas au sujet de Jean 17 « qu’ils soient un comme nous sommes un… » : « La devise de l’œcuménisme n’est pas l’union fait la force. Il s’agirait, puisque les chrétiens sont moins nombreux, de serrer les rangs pour faire face à un monde hostile.

C’est même l’inverse :

il s’agit d’offrir en la vivant déjà, cette unité à tous les humains. »

 

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