Que du bonheur !
Enfant, je désirais devenir enseignante. En devenant chrétienne, le désir d’étudier la Bible et de l’enseigner a grandi en moi.
Je me souviens de la première fois où je suis allée dans ma classe. Je me suis assise à mon bureau et je me suis exclamée : « Je suis Prof !»
Mes collègues me demandaient souvent ce que je faisais avec mes élèves car on nous entendait rire de bon cœur. J’aimais utiliser l’humour et le jeu comme moyen pédagogique. J’avais confectionné un jeu de l’oie pour apprendre les religions monothéistes. Mes élèves ont appris leurs compétences de base sans qu’aucun d’entre eux n’ait dû étudier pour y arriver.
Ayant peu d’élèves, je pouvais être à leur écoute, les aider à résoudre des difficultés scolaires et personnelles, à grandir dans leur foi,…
Aujourd’hui encore, je reste en contact avec certains d’entre eux.
Mes 32 ans passés à enseigner à ces jeunes n’ont été que du bonheur. Si c’était à refaire, je le referais.
Anne-Marie Heineken Devaux (District de liège – EPUB Spa)
Enseigner la Parole de Dieu, quel bonheur !
Faire découvrir la Bible, Jésus, Dieu dans le cadre scolaire a été une période extraordinaire dans ma vie.
J’ai exercé mon ministère d’enseignante durant 30 ans (enseignement primaire et secondaire).
Être professeure de religion, c’est être une ouvrière de Dieu qui partage sa passion pour Dieu, c’est tout simplement merveilleux.
De plus, les jeunes sont très ouverts et toujours curieux de connaître Dieu.
Toutefois, la société est de plus en plus opposée à Dieu, mais elle ne pourra jamais nous obliger à nous taire.
Nous serons toujours ses témoins, à son service pour annoncer la Bonne Nouvelle.
L’enseignement religieux se pratique à l’école, à l’église et à la maison car chacun a reçu un rôle d’enseignant par Dieu.
Tout au long de la Bible, Dieu nous le rappelle :
« Et il a ordonné à nos pères de l’enseigner à leurs enfants » Ps 78:5b
Martine Marlier (District HOcc – EPUB Quaregnon)
Enfant, j’ai suivi l’enseignement religieux protestant au collège communal.
Après l’école secondaire, c’est mon instituteur qui m’a encouragée à suivre le VCGO à Bruxelles.
C’est ainsi que j’ai commencé ma carrière de professeure de religion protestante en 1980.
Avec beaucoup de joie, j’ai enseigné dans plusieurs écoles et communautés. Les enfants suivent les cours de la première à la sixième année, de sorte que, grâce au programme, ils ont une bonne vue d’ensemble de la Bible.
Il y avait aussi du temps pour les discussions, les conversations personnelles et les questions.
Mais vous créez aussi un lien de confiance avec les enfants. Mes élèves savaient que la classe était aussi un “point de repos”.
Quand je vois à quel point mes petits-enfants apprécient leurs cours de religion protestante et leur professeur, je suis reconnaissante que cela soit encore possible et j’espère que cela continuera longtemps.
Bea Depraetere (District des 2 Flandres – EPUB Menen)
De 1960, date du Pacte Scolaire à aujourd’hui, que de changements dans l’enseignement religieux protestant !
Nous sommes passés d’un cours essentiellement biblique et historique, à un cours par objectifs, à un cours plus existentiel et culturel, pour finir par un enseignement inscrit dans la pédagogie des compétences.
Quel que soit le modèle d’enseignement, pour moi, l’essentiel a toujours été d’aider mes élèves à se doter d’un bagage de connaissances et de capacités qui leur permette de faire leurs choix dans tous les aspects de leur vie, intellectuelle, affective, sociale et spirituelle.
Je n’ai “converti” personne, mais, j’espère avoir amené mes élèves à réfléchir, à se poser des questions, au travers de leurs découvertes de la Bible, de la pensée protestante, de la philosophie et des autres religions.
Ce fut une belle et riche histoire, jalonnée de discussions, de rencontres et de partages entre élèves et professeure!
Y aura-t-il une fin?
Michèle Browet-Duquène (District Hainaut Namur Luxembourg)