Frédéric Teule, nouveau pasteur de Dour

Comment avez-vous ressenti la consécration du 16 mai ?

Comme une manifestation de profonde reconnaissance vis-à-vis du Seigneur et de l’Église. Il nous donne la volonté d’être à Son service, d’offrir un service pastoral. J’aurais aimé pouvoir accueillir plus largement les membres de l’EPUB mais aussi des membres des églises catholiques et évangéliques voisines, montrer que nous formons une église universelle qui va au-delà du protestantisme.

 

Quand avez-vous fait le choix de devenir pasteur ?

En 2003, j’étudiais la physique et j’assurais l’école du dimanche. J’ai ressenti de plus en plus la nécessité de dégager du temps, de m’investir à plein temps. J’avais la volonté d’être à l’écoute des enfants.

C’est en 2006 que j’ai commencé à explorer la piste du ministère. Dès 2007, j’ai démarré un ministère de pionnier (évangéliste) de l’Église Évangélique du Cameroun, avant d’entamer les études de théologie en 2011 au Cameroun puis en Belgique.

Mes enfants sont nés pendant mes études, en 2016, 2018 et 2021.

 

Ca a du être sportif (rires) ! Qu’est-ce qui vous touché dans la paroisse de Dour ?

C’est une communauté très accueillante. Lors du premier consistoire auquel j’ai assisté, avant de démarrer le proposanat, le consistoire s’est engagé à tout faire pour que je réussisse mon proposanat. C’est une paroisse qui est pleinement derrière son berger. Par la suite, ce sont eux qui m’ont proposé de rester comme pasteur. Une autre paroisse m’a fait une proposition. Un seul critère a suffi pour faire mon choix : j’ai décidé de donner la priorité à la paroisse dans laquelle je me trouvais déjà.

Ma famille participe à la vie paroissiale, ma femme m’accompagne tous les dimanches et nos enfants vont à l’école du dimanche que nous organisons une fois par mois (nous aimerions que ce soit deux fois par mois).

 

Avez-vous déjà des réalisations à nous partager ?

Oui ! Mes propositions sont basées sur la réalité de terrain. Par exemple, pour mettre en place un groupe biblique mensuel, les paroissiens ont pu choisir entre 4 méthode de lecture biblique. Celle qu’ils ont choisie m’a été enseignée par Nicolas Seger (Formation). L’activité est tellement appréciée qu’il n’est pas question de manquer un rendez-vous. Le dernier en date aurait du tomber le jour de ma consécration. Nous l’avons reporté de quelques jours.

Par ailleurs, la confiance est grande. Les voisins catholiques me demandent souvent de passer les saluer.

Nous travaillons aussi en pôle avec les pasteurs de Boussu-Bois et Quaregnon. Par exemple avec un programme de catéchisme commun.

 

Quels défis voyez-vous pou votre paroisse dans les années à venir ?

La peur de disparaître préoccupe les paroissiens. Nous avons très peu de jeunes. Intéresser ces générations à la foi, c’est un challenge.

Et puis, suite à la pandémie, beaucoup de gens préfèrent éviter les rassemblements. Nous ne les oublions pas. Je fais une tournée tous les dimanches après le culte pour leur apporter la prédication. C’est une manière de rester en communion.

Enfin, en 2027, notre temple aura 200 ans. C’est un des plus anciens temples de Belgique encore debout. Il y a des panneaux autour qui racontent son histoire. Nous devrons célébrer cet évènement !

 

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